Avant de s’installer à Marseille en 2009, Agnès Gros a passé vingt-et-un ans hors de
France avec son mari et ses cinq enfants. Après avoir travaillé (dans la finance…) à
Paris, à Genève et à Londres, elle a changé de vie. Trois ans à Abidjan, neuf ans à
Singapour où, comme guide bénévole, elle s’est passionnée pour les cultures et les
religions d’Asie. C’est là qu’elle a commencé à écrire des récits de voyage et a
travaillé sur la biographie du père Robert Venet, missionnaire au Cambodge :
découverte d’un peuple éprouvé, du dialogue entre chrétiens et bouddhistes, de la
joie de la rencontre. À Marseille, ville qui la passionne, elle est engagée dans la
rencontre entre spirituels de différentes religions et témoigne dans ses cours et
conférences que le dialogue est possible et indispensable. Son travail de thèse de
théologie sur le moine trappiste Thomas Merton lui a ouvert d’autres horizons, aux
confins de la spiritualité et de la psychologie, et appelle à l’ouverture du cœur.