Quelques miettes tombées du poème -Jean Pierre Boulic

6 mars 2024
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Editions Les cahiers d'Illador -2024

Pourquoi j’ai écrit ce livre ?

Tandis que s’accumulent les questions essentielles…voir, écouter, comprendre et connaître paysages, visages, signes, parole, souffle du vent, saisons, le regard tourné vers l’intense et le vivant de la Création – un bien commun - trop souvent oubliée et pourtant en perpétuel devenir. Le poème, pétri de terre et de ciel, adhère à sa présence. Avec quelques miettes capables du silence et de l’émerveillement, dans un monde qui va avec sa violence, ses refus, ses mirages, la poésie peut « surmonter l’effroi pour [s’] offrir à la métamorphose » (Charles Juliet) et, le cœur désencombré, dire « un lieu lumineux/portant l’immense été ».

Extraits :

Un rayon de soleil
par la brisure des nuages
se pose avec tendresse
sur l’épiderme des bruyères

Regarde cet instant
garde-toi bien de l’oublier

Il y a là posé
au cœur de la lumière
le secret sans mesure
d’un au-delà vivant d’amour

Un soir de novembre
deux cygnes dans la ria
contemplent les heures

Et cette grâce au passage
essuie bien toutes les larmes.

Le passereau vit
sans iniquité
sans question
sans regard de convoitise
sans piller le champ

Sans se troubler
son cri crépite

Il se tient petit
dans l’ensoleillement
de vivre

Si tu le sais
qui es avisé
écoute-le

Jamais clandestins
les chemins humains
depuis bien longtemps
ne sont que persévérance
jusque l’infini là-bas

Éditions Illador - Paris

www.jeanpierreboulic.com
                    

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