Jacques Mulliez, Passeur de joie

3 avril 2017

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Pourquoi j’ai écrit ce livre 

Et pourquoi ce titre : Passeur de joie ? Pourquoi cette joie m’habite-t-elle chaque jour un peu plus au crépuscule de mon existence, attendant dans la paix intérieure, d’accueillir l’aube de ma nouvelle naissance

Je devrais être mélancolique puisque je vieillis seul depuis que j’ai trouvé avec effroi dans notre cuisine, un matin d’octobre 2012, mon épouse Céliane décédée brusquement.

D’autres êtres qui me sont très chers sont morts. J’ai vécu des épreuves lourdes, physiquement, psychologiquement et affectivement.

Et pourtant, je me sens de plus en plus porteur-passeur-semeur de joie dans une société blasée, sceptique, égoïste, avide de richesses matérielles. Pourquoi ai-je fini par accepter, après m’être  débattu plusieurs mois, la demande de mon éditeur : parler des questions qui me tiennent le plus à cœur ?

En définitive ce sont les paroles de deux personnes qui m’ont dit avec force que j’aimais donner le goût de la vie qui ont fait émerger en moi le sentiment que je n’avais pas le droit de garder ce don que Dieu a mis en moi, aimer donner la joie de la Vie. Et le titre du livre devient évident.

Extrait 

La confiance est dynamisme de vie pour les personnes, les groupes, les entreprises, la société tout entière. Elle ouvre le champ des possibles. Mais c’est aussi ne pas craindre la réalité, dire la vérité quand elle est un peu rude, autoriser la critique, l’encourager.

C’est accepter de lâcher prise, réduire les sécurités, faire un pas dans le vide, prendre des risques.

Les hommes poussent comme les roses. Pour devenir ce qu’ils sont, donner le meilleur parfum de ce qu’ils portent en eux, ils ont besoin de beaucoup d’attention et de soins.

Je crois, pour l’avoir expérimenté, que dire et redire avec amour à ceux que l’on aime :

« J’ai confiance en toi » est source de vie. Cette confiance exprimée est vitale pour construire et faire croître une amitié et a fortiori un amour, comme l’exige le soin quotidien de la rose pour exhaler son parfum.

Chacun doit se sentir accueilli, appelé, aimé, reconnu dans ce qu’il est, et pas seulement dans ce qu’il sait faire. Chacun doit sentir sur lui un regard de confiance, d’attente, d’encouragement.

La rose ne sera jamais que rose. L’homme peut devenir bien plus que lui-même. Il porte en lui une forte puissance qui le pousse toujours plus loin, plus haut, qui le pousse à se dépasser, à transcender ses limites.

Or, c’est toujours l’autre qui me rend la possibilité de revivre. Je suis toujours dépendant d’un jardinier qui me regarde et croit en moi. Et nous sommes tous jardiniers de l’autre. C’est pourquoi l’homme est premier, seule finalité qui ait un sens, car elle s’inscrit dans l’infini du temps, dans l’éternité.

La confiance en l’autre, elle est aussi celle que l’on fait à la vie.

Éditions Nouvelle cité, 6 Avril 2017

Auteur :  Prier 15 jours avec Thomas More et de Thomas More, au risque de la conscience. Commentateur de La Tristesse du Christ de Thomas More

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