Degré rien
ma chair n’est que vous
n’imagine rien
ne tente rien
seule imprimé de l’éternité
retirée
au fond le plus possible de sa respiration
flamme insuffisante
inexistante
enclose au cœur
calmement confiante
aime
seule tendue votre venue
ne désirant plus cette fente n’importe où
que vous emprunterez
quand vous me toucherez
et tomberez
L’infime immensité dont j’ai besoin
pour me réveiller
et naître simplement
l’amour
entre vos bras
— Marthe Peyrat SURREXIT une déchirure dans la lumière