Le don : Marie-Line Jacquet

19 / 06 / 2025
|

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Lorsque j’écris, il me semble que je fouille en moi-même. Je dois creuser avec cet espoir que, malgré la douleur ressentie, les trésors débusqués nourriront des consciences.

J’ai d’ailleurs très souvent pensé que la lecture ne présente d’intérêt que si elle déclenche l’envie de créer... Et tant pis pour l’échec.

Mais d’autres tâches ne s’imposent-elles pas ? Partout règne la mort : entre les mots résonnent des cris de souffrance. Pourtant, je demeure immobile, alors qu’il faudrait réparer, ne plus songer à ses tourments intimes...

Je connais cet oubli de soi. On se donne jusqu’au jour où des murs vous écorchent : on ne peut plus parler !

Je pense à ce récit qui met en scène un sage. Pour aider une colombe que menace un rapace, il accepte de céder, au prédateur, son être tout entier, et le petit oiseau se trouve libéré. Faudrait-il agir de la sorte ?

Réponse de l’Aimé :
Prends garde aux voix qui réclament tout de toi. Dans ce conte, c’est un rapace qui mène le jeu. Si le sage s’y soumet, ne dialogue pas avec ce type d’engeance.
Je te veux fleur épanouie : tes pétales choiront et ton fruit mûrira.

Marie-Line Jacquet

usersmagnifiercrossmenuchevron-down linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram