Les lectures de... Jean-Pierre Boulic

5 janvier 2025
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Cher Thierry-Pierre,

Votre Poésie fenêtre ouverte m’a vraiment réjoui. […] Vous condensez l’essentiel qui vous permet de respirer « le vent de la vie » au long de « cette aventure [qui] est celle du voyage intérieur ». L’acte de naissance en est sûrement le « Manifeste pour un Monde Nouveau » et puis votre chemin se grave au fur et à mesure de repères incontournables. Chemin, mais je dirais plutôt – et même si notre temps y est étranger – consentement, acquiescement à la condition humaine et à sa situation de terreux découvrant qu’il y a quelque chose qui le dépasse, ainsi que le révèle Kenneth White. […]

Vous me faites découvrir l’œuvre de Jean Dumortier qui m’était totalement inconnu. L’honneur d’être homme, faillible, ignorant, est confiée justement avec pertinence et je mesure combien il a raison : « J’aime les gens qui n’affirment rien et s’animent avec le doute comme habit de rechange. / J’aime ceux que la contradiction n’effraie pas. » N’y a-t-il pas là une grande vérité dont le monde effrayant d’aujourd’hui devrait s’inspirer d’urgence ?

J’aime beaucoup votre lecture de la Prose du Transsibérien. Peut-être vous souvenez-vous que j’ai cité en exergue du recueil À la cime des heures cette intuition de Blaise Cendrars : « Toute vie n’est qu’un poème, un mouvement. / Je ne suis qu’un mot, une verbe, / une profondeur, dans le sens le plus sauvage, / le plus mystique, / le plus vivant. » Je pense que nous avons en commun cette source de pensée, venue des profondeurs et se diffusant dans notre présent.

Aussi l’ami Jean-Pierre Lemaire compte beaucoup pour nous, lui qui dit n’être poète qu’à certains moments, comme vous le faites remarquer. Mais comment ne pas voir en sa présence que la poésie est fondatrice de l’être et de l’essence de toutes choses (Heidegger) ? Oui, « la frontière traversée » est bien ce que l’auteur de Marcher dans la neige révèle tout au long de son œuvre. Et vous soulignez bien que Jean Marc Sourdillon « nous aide à ressentir [ce] quelque chose de l’ordre de l’impalpable, de l’invisible, du geste dynamique de la vie même, de son mouvement intrinsèque à l’œuvre à chaque instant. » De l’ordre de l’Inconnaissable ?

Je reconnais et comprends intimement ce que vous avancez en déclarant : « J’écris pour célébrer les noces de l’instant et de l’éternité. Seule m’intéresse la possibilité de témoigner de l’aventure spirituelle ». Et enfin, il y un mot qui compte plus que tout : Émerveillement.

Car la Poésie est fenêtre ouverte vers le grand large.

                                                                    Jean-Pierre Boulic
                                                                          (Trébabu, 14 décembre 2024)

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