Le visage émacié par le jeûne du Ramadhan indique le passage ouvert aux mouvements de l’âme soudain libérée de sa gangue. Longuement arpentés de l’aube au crépuscule, ces chemins de halage aux bords du fleuve où va la vie, laissent le soir se réapproprier les forces retenues par cette aridité choisie. Et quand sonne la […]