Xavier Grenet : Dans le silence de Dieu des mots pour l'espérance

16 décembre 2012
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Pourquoi j'ai écrit ce livre

Je l’ai écrit pour tenter de témoigner de l'espérance qui nous a été donnée, celle qui naît de l’Evangile, une "Bonne Nouvelle" qu'il nous est cependant parfois difficile d'accueillir, lorsque trop d'événements nous laissent dans le noir et peut-être sans voix. "A qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie", disait Simon-Pierre à Jésus (Jean 6, 68). A qui pourrions-nous aller, nous aussi, dans ce monde d’où Dieu peut si souvent nous sembler absent ? Je souhaiterais que ce petit livre puisse rejoindre fraternellement des personnes dans le désarroi, la peine, la souffrance, et les accompagner avec douceur vers un peu plus de confiance et de paix.

Xavier Grenet

En résumé

"Pourquoi, Seigneur, rester éloigné et te cacher dans les temps de détresse ?" La prière du psalmiste trouve un écho en notre cœur, lorsque le désarroi nous envahit face aux malheurs de notre monde. Où es-tu, mon Dieu ?  Sous des formes changeantes, cette interrogation inspire et guide les méditations qui forment la trame de ce livre. Sans vouloir jamais rien nous imposer de ses convictions ni de sa foi, l’auteur nous invite, presque avec retenue, à rechercher la présence intime de ce Dieu qui se dévoile dans les visages et, d’une façon particulière, dans les personnes souffrantes. A côté de quelques grands amis du Seigneur, nous croiserons dans ces pages bien des inconnus, croyants ou non, qui ont changé son regard : chômeurs ou professionnels en difficulté, malades en fin de vie qu’il rencontre dans son bénévolat en soins palliatifs. A leur écoute, il a découvert que notre fragilité devient source, qu’au creux de nos faiblesses peut renaître l’espérance.

Extraitgrenet

« "Qui sème dans les larmes moissonne dans la joie." Le chant des psaumes et leur lente méditation permettent de relire bien de nos événements vécus et demeurés quelquefois dans l’ombre, ils ravivent notre mémoire, nous redonnent le goût de voir et de nous émerveiller, d’entendre et de remercier.

Je garde le souvenir de beaucoup de celles et de ceux que j’ai accueillis lorsqu’ils étaient dans le doute ou la désolation, victimes de décisions professionnelles qui les frappaient, inégalement équitables peut-être, et tant de fois annoncées avec dureté et précipitation. "Je pleure, parce que vous m’écoutez", m’avait dit une cinquantenaire qui venait de perdre son emploi. Pas mieux que d’autres, elle ne soupçonna ce qu’elle m’avait donné, si ce n’est tout à fait de la joie, une raison d’espérer – et d’ouvrir plus grande ma porte.

Je pense à vous, Jean-Christophe, à votre longue confidence d’un matin, à la maison médicale Jeanne-Garnier, et à ce dépouillement progressif dont j’étais le témoin, à mesure que vous évoquiez devant moi les étapes de votre vie, vos succès et les raisons de vos fiertés, puis d’une voix plus faible, les premières attaques de votre mal et votre lent détachement de ce qui brille, mais qui n’éclaire pas. Comme pour renforcer vos paroles, une douce lumière, en cet instant, semblait illuminer vos yeux qui s’emplissaient de larmes. Vos derniers mots restent gravés en moi : "Merci de m’avoir écouté, merci pour ce partage." À mon tour, je vous ai dit merci. Et simplement souri en quittant votre chambre. »

Dans le silence de Dieu, des mots pour l’espérance, Le Cerf, septembre 2012, 144 p., 12 €.

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