Madeleine Bertaud - Lire François Cheng / poète français, poète de l’être

16 juin 2017

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couverture 2017 Madeleine Bertaud

 

 

 

 

 

 

 

 

Pourquoi j’ai écrit ce livre 

Il succède à un premier ouvrage consacré à François Cheng : « François Cheng, un cheminement vers la vie ouverte », Hermann, 2009 ; réédition révisée et complétée en 2011.

(Celle-ci est parue en traduction chinoise en 2016 aux Presses de l’Université Fudan de Shanghai). Il succède aussi aux actes du premier colloque franco-chinois dédié à l’écrivain (Paris, ADIREL, BNF ; Shanghai, Université Fudan), que j’ai coédités avec Cheng PEI : « François Cheng à la croisée de la Chine et de l’Occident », Genève, Droz, 2014.

À l’origine de ces livres, un phénomène rare : ma « rencontre » avec François Cheng, l’homme et l’œuvre, et la forte certitude que, « poète de l’être » comme Rilke, il écrivait pour aider les hommes à vivre.

Bénéficiaire de ce « don », je me suis fait un devoir de le faire partager à un large public, dans un esprit de service : depuis plus de dix ans, j’ai pratiquement abandonné la littérature du XVIIe siècle, étudiée et enseignée pendant toute ma carrière de professeur des Universités, au profit de l’œuvre chengienne.

 

Extraits :

[Venant après les « Cinq méditations sur la beauté » (2006) et les « Cinq méditations sur la mort » (2013),] le traité « De l’âme » signe l’aboutissement d’un très long travail intérieur ; il achève la trilogie, non sans apporter aux essais antérieurs un surcroît de sens. (Avant-propos, p. 7).

François Cheng […] ne donne pas à voir un monde qu’il aurait rêvé, mais l’univers tel que, dans l’enfance, il était capable de le percevoir, puis tel qu’une longue observation-méditation lui permet aujourd’hui de se le représenter. Son discours sur la beauté tire son unité de l’interrogation sur la condition humaine. Non seulement l’articulation entre les deux thèmes y est naturelle mais ils s’y fondent, au point de ne plus faire qu’un. Ils en appellent un autre, qui les prolonge et prend dans la méditation du poète sa dimension universelle : l’amour. (p. 139)

Éditions Hermann, 2017, Paris 

Le 22 juin, à 18h, Madeleine Bertaud fera une présentation de son livre à la librairie « L’œil écoute », 77, Bd du Montparnasse, 75006.

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