Isaline Bourgenot Dutru - L’empreinte du paradis

31 octobre 2018
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Pourquoi j’ai écrit ce livre :

Ce livre parle d’une femme, Chiara Lubich, morte il y a 10 ans.

Pour le dixième anniversaire de sa mort, les éditions Nouvelle Cité ont eu l’idée de faire connaître au grand public cette femme au parcours unique et au rayonnement international.

Qui est-elle ? Dès 1948, au sortir de la guerre, en Italie, elle parle de fraternité universelle, un idéal qu’elle puise dans l’Évangile.

Qui est cette femme ? Des hommes politiques ont voulu la rencontrer mais aussi des représentants religieux de grands courants spirituels (imams américains ou algériens, leaders bouddhistes au Japon ou en Thaïlande, hindouistes, juifs…).

Qui est cette femme ? Des milliers d’anonymes adeptes de ces religions mais aussi des agnostiques, des athées, des humanistes adhèrent à la spiritualité de l’unité que Chiara Lubich nous laisse en héritage : tendre à recomposer la famille humaine.

Qui est cette femme ? Aujourd’hui, deux millions de personnes dans 192 pays, se réfèrent aux paroles de Chiara Lubich. Son œuvre, le mouvement des Focolari, approuvé par le Vatican, aura toujours à sa tête une femme.

J’ai tenté d’éclairer le long cheminement de cette aventure spirituelle, celle de l’unité, faite de lumière et de nuits. En donnant vie à Chiara Lubich et à ses compagnons de route, dessinant leur réponse à un appel collectif, d’une ampleur exceptionnelle dans l’histoire de l’humanité, j’ai essayé de rejoindre aussi bien les croyants que ceux sans opinion religieuse.

Extrait :

La spiritualité de l’unité dont Chiara Lubich est l’inspiratrice s’est incarnée à travers le mouvement qu’on a désigné par le terme italien les « Focolari ».

Comment écrire le mot amour ?

                J’ai toujours aimé confronter les civilisations pour comprendre « la physionomie morale et physique des nations », comme le recommandait Baudelaire aux artistes peintres. Je regarde l’idéogramme chinois qui transcrit le mot amour. Les traits qui le composent sont à lire dans un certain ordre. C’est aussi une clé pour saisir le sens intime des relations.

                « Commencer par les griffes d’un oiseau. Les tracer en haut. Dessiner dessous le toit d’une maison. En dessous du toit, former un cœur, puis terminer par deux mains qui se croisent. »

                Je relis mes notes encore. Je dois creuser le sens. Et très vite, surgit la pensée qui a précédé le signe.

                « L’amour vient d’en haut. Les griffes de l’oiseau vous saisissent. Le toit vous abrite. Le cœur est la seule vibration de la maison intérieure. Les deux mains croisées contiennent le dessin. »

                La seule question qui vaille est celle-ci : À qui sont ces mains ?

                Je repense à ces jeunes filles de Trente au n° 2 place des Capucins. Le point exact de rencontre est là. Tout ce qui précède cette vibration de la maison intérieure est sœur de l’histoire que je viens d’écrire jusque-là. Les deux mains qui se croisent sont l’incarnation de cette vie commune.

                Dans notre monde occidental, ces deux mains qui « contiennent » sont aussi le motif de La Cathédrale de notre immense Rodin, comme une métaphore de la prière ou de l’amour, tant ces deux mots se rejoignent à travers son art.

                Rapidement, le mot qu’on employa pour désigner le n° 2, place des Capucins fut le mot italien qui désigne le foyer d’une cheminée, l’âtre, soit « focolare ». Là où toutes les bûches en se consumant perdent leur forme et leur consistance et ne donnent que lumière et chaleur.

                On appela aussi les jeunes filles qui y habitaient et toutes celles qui les rejoignaient les « focolarines ».

Éditions Nouvelle Cité, Février 2018

Isaline Bourgenot Dutru, professeur des écoles  et écrivaine, approche Chiara Lubich à travers l’histoire, la culture et l’art. Ces différents apports permettent de mieux situer l’élan de ce mouvement international.

Lire ci-après le communiqué de presse des Editions Nouvelle Cité concernant ce livre :

Communiqué de Presse

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