Jean-Pierre Guérend : L’abbé Franz Stock, apôtre de la réconciliation

20 mars 2013

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Pourquoi j’ai écrit ce livre ?

Cette année est célébré le cinquantième anniversaire de la réconcilation franco-allemande. Franz Stock fut un précurseur de cette réconciliation. Dans un monde de violences, il a tracé un chemin d’humanité. Il a livré dans la France occupée un témoignage de fraternité universelle. Il a enseigné l’Allemagne aux Français et la France aux Allemands. Il fut médiateur entre les deux peuples. Rejetant le nazisme, sans pour autant cesser d’être Allemand, il a su montrer ce qu’est l’amour des ennemis, en actes.

Jean Pierre Guérend


En résuméP15J-stock

Franz Stock (1904-1948), prêtre allemand, aumônier des prisons à Paris pendant la dernière guerre mondiale (1940-1945), rend visite aux résistants arrêtés qu’ils soient chrétiens, juifs, incroyants, communistes… Il leur apporte son aide et accompagne les condamnés au Mont Valérien, jusqu’au poteau d’exécution. Rejetant le nazisme, il montre en actes ce qu’est l’amour des ennemis. Après la guerre, il dirigea, à Chartres, « le Séminaire des barbelés », où seront formés plus de 600 prêtres allemands. Mort à 43 ans, de maladie et d’épuisement, il trace pour aujourd'hui encore un chemin de paix et de réconciliation.

Artisan reconnu de la réconciliation franco-allemande, il témoigne de la fraternité universelle. Sa vie est un témoignage de dépassement des antagonismes et des conflits sanglants pour rendre le monde plus humain. Son nom, désormais associé au Mont Valérien, a été donné à l´esplanade située devant le Mémorial de la France combattante.


 Extrait

« Dans la clairière du Mont Valérien, en présence de Franz Stock, plus d’un millier de résistants et d’otages ont été fusillés. Au cours de ses nombreuses promenades dans les environs de Paris avec les jeunes de l’aumônerie allemande, Franz était déjà venu dans ce haut lieu. Il connaissait l’histoire de cette colline inspirée, but de pèlerinages, habitée, depuis 1632, par des moines et des ermites, devenue forteresse militaire à partir de 1848, occupée militairement en 1870 par les Prussiens. Dans la chapelle, aujourd’hui sauvegardée, l’abbé passe les dernières heures de leur vie avec les condamnés qui lui confient des photos et des messages pour leur famille. Après quatre siècles de prières et de grâces vécues en ce lieu qui enfanta des saints pour leur époque, Franz Stock assure une tragique continuité spirituelle. »

L’abbé Franz Stock, apôtre de la réconcilation, Jean-Pierre Guérend, Nouvelle cité, collection Prier 15 jours, mars 2013, 120 p., 12,50 €.

 

 

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