Pourquoi nous avons écrit ce livre
Peut-être parce que, même à notre insu, nous le portions en nous. Parce qu’il y avait urgence à rencontrer certaines questions brûlantes de l’actualité. Mais à les rencontrer d’une manière un peu particulière, à partir de la chanson. Et surtout parce que, dans ces questions-là, la femme joue souvent un rôle déterminant.
Regardez donc ce qui se passe en ce moment dans le monde… Quand il faut croire, quand il faut oser, quand il faut résister, quand il faut lutter, quand il faut espérer… La femme, souvent, se trouve au rendez-vous. Entre toutes les femmes – et on aurait pu en évoquer bien d’autres encore – nous avons demandé aux printanières, aux rebelles, aux brûlantes, aux souffrantes, aux subversives, aux désirantes, aux prêtresses, aux accouchantes… de nous et de vous accompagner. N’ayez crainte : vous êtes en de bonnes mains !
Mannick et Gabriel Ringlet
Elle chante et il écrit. Il est prêtre et elle est femme. Mais rien n’annonçait cette rencontre inédite où Mannick et Gabriel Ringlet vont faire conversation autour de la chanson. Et de la femme ! Ils n’imaginaient surtout pas que leurs entretiens allaient les conduire aussi loin dans la confidence et aussi près de l’actualité. Car qu’il s’agisse d’aimer, de naître et de mourir, du célibat des prêtres, de l’ordination des femmes, du scandale de la pédophilie ou de l’enfermement des petites filles d’Afghanistan… les auteurs entrent dans le vif du débat en s’y impliquant personnellement. Tout en douceur ou en vivacité, ces échanges révèlent quelques coins secrets, mais aussi indignations ou convictions. À travers ce dialogue d’une grande liberté intérieure, Mannick et Gabriel rejoignent les questions de beaucoup d’entre nous.
Extrait
"G. – Mais il faut la faire rire, la foi. Evidemment ! Sa survie en dépend. Heureusement, c’est plutôt l’abondance de ce côté-là. Pourquoi se priver ? A commencer par la tradition juive qui n’en finit pas de rire avec Dieu. Tiens, ce proverbe yiddish, juste pour toi : « Mieux vaut parler à une femme et penser à Dieu que parler à Dieu en pensant à une femme.
M. – Si tu le prends comme ça, je te signale qu’une autre sentence populaire yiddish dit aussi : « Avec les femmes, c’est pénible mais sans elles, c’est pire." (p. 187)
Entre toutes les femmes, Gabriel Ringlet et Mannick, Desclée de Brouwer, septembre 2011, 208 p., 18 €.
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